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Au Laos, le mystère des “jarres des morts” continue d’intriguer les archéologues
Par Emeline Férard – Publié le 22/05/2019 à 13h02

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présentant plus d’une centaine de jarres en pierre mystérieuses. Ils pensent qu’elles pourraient avoir servi pour des rituels funéraires il y a un millier d’années mais on ignore tout du peuple qui en est à l’origine.
Dans les forêts montagneuses et reculées du Laos, se cachent d’étranges constructions : d’imposantes jarres creusées dans de la pierre il y a plus de 1.000 ans et abandonnées au milieu de la végétation. D’où viennent-elles et à quoi servaient-elles ? C’est l’énigme que des chercheurs tentent de résoudre depuis plusieurs décennies et elle vient d’être relancée par une nouvelle découverte.
Des chercheurs de l’Australian National University (ANU) ont annoncé avoir mis au jour quinze sites inconnus abritant au total plus d’une centaine de jarres dont certaines pèsent plusieurs tonnes. Les structures ont été identifiées dans une zone reculée et rarement visitée, et pourraient aider à confirmer les théories sur l’origine et la fonction des mystérieuses “jarres des morts”.
Le mystère des “jarres des morts”
L’existence de ces jarres est connue depuis le XIXe siècle mais c’est en 1930 que la première étude scientifique a été menée sur la “Plaine des Jarres”, une région située dans la province de Xieng Khouang et qui abrite des milliers de ces structures mégalithiques. Les recherches ont révélé qu’elles présentaient des tailles variables et remontaient à l’âge du fer au Laos, soit entre 500 ans avant J.-C et 500 ans après J.-C.

Une imposante jarre sculptée dans la pierre découverte au Laos. – ANU
En revanche, leur origine est restée bien plus mystérieuse. On ignore à l’heure actuelle quelle culture évoluait dans cette région à l’époque et donc quelle culture pourrait avoir conçu ces jarres. De même, leur fonction est au coeur de nombreux débats. Si une légende locale veut que ces jarres aient autrefois servi de coupes à des géants ivres, les archéologues eux penchent plutôt pour une fonction funéraire. 

Ils pensent que les contenants pouvaient servir à abriter temporairement un défunt ou faire office de cimetière secondaire. D’où leur surnom de “jarres des morts”. Et des découvertes similaires réalisées dans d’autres pays d’Orient, notamment en Indonésie, en Inde ou au Liban, ont semblé appuyer cette théorie : des jarres en pierre ou en argile ont révélé des squelettes inhumés aux côtés d’objets.

Avec les quinze sites et les 134 jarres nouvellement découverts, les archéologues espèrent ainsi obtenir une “image plus précise de la culture” qui en est à l’origine et “de la façon dont elle s’occupait de ses morts”, a expliqué Nicholas Skopal, doctorant de l’ANU qui a co-dirigé l’équipe de recherche.
Des disques richement décorés
Les excavations ont révélé la présence autour des jarres de disques finement sculptés et décorés qui pourraient avoir servi de marque funéraire. L’imagerie a toutefois semblé varier d’un disque à l’autre. Si certains présentent des cercles concentriques, d’autres montrent des pommeaux, des figures humaines voire des créatures.

Ce disque arborant des cercles concentriques pourrait avoir servi de marque funéraire selon les archéologues. – ANU
“La sculpture décorative est relativement rare sur les sites de jarres et nous ne savons pas pourquoi certains disques ont une imagerie animale et d’autres des motifs géométriques”, a précisé le Dr Dougald O’Reilly, archéologue qui a également co-dirigé l’équipe. Les premières observations suggèrent que les jarres ont été sculptées dans des carrières avant d’être transportées jusqu’à leurs localisations actuelles. 


Néanmoins, les chercheurs ignorent pourquoi ces sites isolés semblent avoir été choisis comme lieu de repos. D’autant plus que “nous n’avons aucune preuve d’occupation humaine dans cette région”, a relevé le Dr O’Reilly. Mais les jarres n’étaient pas seules. A leurs côtés, de nombreux artéfacts sont apparus parmi lesquels des céramiques décoratives, des billes de verre ou encore des outils en fer.
Certains artéfacts ont particulièrement suscité l’intérêt de l’équipe : “étrangement, nous avons également trouvé de nombreuses jarres miniatures, ressemblant aux jarres géantes mais fabriquées avec de l’argile”, a décrit le Dr O’Reilly dans un communiqué. Reste à savoir “pourquoi ces gens représentaient en miniature les mêmes jarres dans lesquelles ils plaçaient leurs morts pour les enterrer avec eux”.

Des pratiques plus répandues qu’on ne pensait
Si la découverte reste emplie de mystère, elle suggère que les pratiques funéraires impliquant les jarres étaient plus répandues qu’on ne le pensait auparavant et pouvaient s’étendre jusqu’aux forêts montagneuses et reculées du Laos. Une information qui pourrait aider à faire avancer l’enquête sur l’identité des constructeurs des jarres.
Les archéologues espèrent ainsi poursuivre leurs recherches sur les sites laotiens et notamment mener des analyses ADN sur certains restes humains découverts à proximité, selon leur précédente étude publiée en 2016. “Nous avons vu des jarres mégalithiques similaires à Assam en Inde et à Sulawesi en Indonésie donc nous aimerions aussi enquêter sur les connexions possibles à la préhistoire entre ces deux régions”, a conclu le Dr O’Reilly.

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ຂວາງແຕກ ໃຫ້ແກ່ກອງກຳລັງຕ່າງດາວໃນປີ ໑໙໕໙-໖໐,ເຄີຍໄດ້ອອກອາກາດໃນສະຖານີວິທະຍຸ“ຝຣັ່ງສາກົນໃນປີ ໑໙໙໖“ມາແລ້ວ:

http://blog.lao-info.net/2020/06/23/salakadi-tonghaihine-from-rfi/
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